THÈME 1 Fragilités des démocraties 1929-1949 - suite |
cours suivant SEMAINES 50 et 51 CHAPITRE II L'expansion des totalitarismes et la seconde guerre mondiale 1929-1949 Leçon dans le cadre du protocole sanitaire renforcé TG4 Mercredi 9 décembre [8 h 15 - 10 h 05 ] gamma ou Vendredi 11 décembre [14 h 55 - 15 h 50] alpha TG1 Mercredi 9 décembre [11 h 15 - 12 h 10] gamma ou Mercredi 16 décembre [10 h 20 - 12 h 15] alpha Explication du titre, problématisation DOCUMENTS DE LANCEMENT Manuel pages 48-49 Quelques
questions
de fond (problématiques) : traitées en
préalable
avec les groupes TG4 gamma et TG1 alpha 1°) Aucune expérience totalitaire antérieure au XXème Siècle ? On
peut considérer qu'en effet
aucun
régime ne mérite avant l'époque
contemporaine ce
qualificatif, dans la mesure où l'on peut parler,
peut-être pour la première fois, sous Hitler comme
sous
Staline, de terrorisme
d'état, au sens où la répression
s'exerce
aveuglément, gratuitement, et non contre des
opposants au
régime. Le précurseur éventuel de ce
type de
système serait "la Terreur" robespierriste, pour quelques
auteurs. 2°) Plus de manifestations du totalitarisme au-delà de la seconde guerre mondiale puis de l’implosion de l’URSS, sauf situations résiduelles vouées à disparaître telles que la Corée du Nord voire Cuba ? Le Totalitarisme stricto sensu n'est plus forcément un système politique encore représenté sur la scène politique actuelle, même si certains observateurs parlent de "Totalitarisme vert" pour désigner des états islamistes ou des mouvements djihadistes radicaux pratiquant le terorisme ; mais comme la tentation d'assimiler un modèle politique décrié à l'Hitlérisme est récurrente et rarement bien étayée, il n'y a pas consensus autour de la notion de totalitarisme vert. Des "dérives totalitaires" nombreuses sont au contraire observables sans contredit dans de nombreux domaines, de la part de systèmes dont certains traits sont proches des caractéristiques des deux régimes "modèles" (Hitlérien - totalitarisme brun - et Stalinien - totalitarisme rouge). Le totalitarsime brun est qualifié de totalitarisme de droite par opposition au communisme, bien que Hitler se soit réclamé de la révolution et ait souhaité imbriquer en même temps, dans le national-socialisme, des revendications anti-capitalistes (de gauche) et des pratiques conservatrices (de droite). 3°)
Aucune
identité propre au totalitarisme ? 1 – Le totalitarisme : une théorie controversée formulée par Hannah Arendt A – Un adjectif révélateur d’une « mobilisation totale » contre la démocratie libérale Le premier usage de l'adjectif "totalitaire" est attesté dans l’Italie des années Vingt, quand Mussolini prétend instaurer grâce au Fascisme une dictature "totale" en Italie. Le désastre de la première guerre mondiale est alors censé marquer l'avénement d'un nouvel ordre non démocratique, et le Fascisme, comme les dictatures mises en place en Europe dans les années Trente, aspirent à encadrer totalement les populations, à tous les âges de la vie.... Elles rejettent absolument le régime de Liberté incarné par les puissances occidentales (Etats-Unis, Grande Bretagne et France) dont les principes sont incompatibles avec la soumission totale des individus (embrigadés dans des organisations de jeunesse, puis de travailleurs, etc.) au pouvoir du chef et du parti (ou de l'État dans le cas de l'Italie) mais encore la démocratie représentative ou "bourgeoise" à laquelle elle préfère l'établissement d'un lien direct entre le leader et la population. cours suivant VACANCES DE FIN D'ANNÉE DU 17 DÉCEMBRE AU A JANVIER |
AGENDA Protocole sanitaire renforcé : le principe d'une reprise des cours "normale" à partir du 4 janviera été voté par le Conseil d'Administration du 16 décembre. Travaux dirigés dans le cadre du protocole sanitaire renforcé TG1 Mercredi 16 décembre [11 h 15 - 12 h 10] alpha TG4 Vendredi 18 décembre [14 h - 15 h 50] gamma enseignement à distance pour les TG1 gamma et les TG4 alpha cours suivant préparation en vue d'une question problématisée TD n° 2 : Le totalitarisme en littérature (1984 et "le meilleur des mondes") Définitions préalables : anticipation, utopie, totalitarisme. Film : "George Orwell, Aldous Huxley : 1984 ou le meilleur des mondes?" les vingt huit premières minutes Deux oeuvres dénonçant le Totalitarisme POINTS COMMUNS et ANTAGONISMES Vision noire du Futur Hédonisme (contrôle par le plaisir et société de consommation) chez AH contre Terrorisme et pauvreté (contrôle par la souffrance) chez GO Peur du conditionnement Un écrivain mondain et libertin (AH) face à un écrivain social et engagé (GO) Un "héros" inadapté dans une société non inclusive La conviction qu'une aspiration au Bonheur existe dans l'Homme Des Anglais partageant les mêmes références culturelles et des préocupations universelles |
TR-T2 Tâche
donnée à faire : Pour le 05/01 (TG1) ou le 06/01
(TG4)
Révisez la leçon de Géographie en cours (sur la France, puissance maritime) et préparez la réponse ordonnée sur le tourisme (TP6 g). Relisez et complétez la trace écrite de l'introduction du Chapitre II en Histoire (visionnez aussi la première demi-heure du film) et apprenez les leçons portant sur la crise de 1929 (fin du chapitre précédent) en vue du devoir surveillé du 13/01. |
cours suivant Mercredi 6 Janvier [11 h 15 - 12 h 10] TG1 ou Vendredi 8 Janvier [14 h - 15 h 50] TG4 TG4 - un autre extrait du film : "George Orwell, Aldous Huxley : 1984 ou le meilleur des mondes?" Les résurgences contemporaines du totalitarisme : notre monde est-il orwellien (essor du numérique et crise de l'information) ou l'utopie eugéniste est-elle son avenir probable ? B – Une définition faite a posteriori La description du régime totalitaire par Hannah Arendt est celle d'un modèle-type ne correspondant pas totalement à telle ou telle expérience concrète mais soulignant les parallèles entre les méthodes de gouvernement dans l'Allemagne du IIIème Reich et l'URSS stalinienne. L'emploi de l'expression ne se généralise qu'à la fin des années Quarante et dans la décennie suivante : son emploi est alors très péjoratif et vise apparemment à disqualifier le Communisme et l'URSS, alors que le Monde est en pleine Guerre Froide. Jusqu'en 1939, Fascisme et National-Socialisme n'étaient généralement pas désignés comme des Totalitarismes (le terme est alors très peu usité) mais ils incarnent par exemple, pour une certaine presse parisienne, "le mouvement" car ils sont parfois perçus positivement par une partie de la Droite, qui voit en eux un rempart possible contre le Bolchévisme, tandis que les vieilles démocraties occidentales sont critiquées pour leur impuissance et leur prétendu immobilisme. Hannah Arendt : Brillante " théoricienne politique" (elle récuse le titre de philosophe, préférant se décrire comme une "politologue") d'origine Juive Allemande, réfugiée en France mais internée au camp de Gurs lors de l'invasion de 1940, Hannah Arendt parvient à gagner les Etats-Unis en 1941 et est naturalisée Américaine, mais elle revient vivre en Allemagne dès les années Cinquante. Avec les "origines du Totalitarisme" (1951) elle donne une définition de ce mouvement appelée à une grande diffusion, et, même si elle n'est pas le premier auteur à suggérer un parallèle entre nazisme et bolchévisme, elle développe des arguments qui sont particulièrement pertinents.On lui reproche parfois sa proximité avec le philosophe Heidegger, lui-même suspecté de complaisance voire de complicité envers le national-socialisme, sans que la portée de ses propres travaux puisse en être affectée.C – La rhétorique des masses et le charisme du chef : une société sans classe ? - Un seul Parti est autorisé, et la domination du Parti sur les individus est complète : la délation est encouragée, et de nouveaux mythes sont forgés pour remplacer religion, morale et culture traditionnelles. Il s'agit de soumettre les individus, non seulement dans leurs actes mais aussi par le contrôle de la pensée (une démarche inaboutie dans l'Italie fasciste, qui ménage la hiérarchie catholique et dont la propagande raciste, tardive, n'a pas le succès ni la portée meurtrière des campagnes antisémites conduites en Allemagne). - Le mouvement totalitaire est par ailleurs un système constamment en guerre", il lui faut des ennemis intérieurs (qu'il fabrique de toute pièce) et des camps pour réprimer cette opposition (justifiant l'usage systématique de la force). Il affiche des ambitions expansionnistes : à cet égard c'est ce qui diférencie le fascisme de Mussolini du Franquisme, plus prudent dans ses revendications. - Il promet un avenir "meilleur" (le Socialisme, le Reich devant durer 1000 ans voire la reconstitution de l'empire romain) la fin (un avenir radieux) justifiant les moyens (et les sacrifices du temps présent) dans le discours du régime. - Il repose sur une sorte d'anarchie policière (différents services spéciaux et secrets prolifèrent et se concurrencent, pouvant à tout moment cibler de nouveaux ennemis en fonction de la "ligne" définie par le leader en fonction de son interprétation du sens de l'Histoire (lutte des classes ou lutte des races). La répression est organisée par un état terroriste (et n'épargne nullement les "innocents"). - Le Chef est omnipotent ("Le Parti, c'est moi" déclare Hitler) et ordonne des purges régulières en dehors de toute justification rationnelle (extermination des Juifs en Allemagne, persécutions des Koulaks ou des Tatars sous Staline). - La propagande est intense (TSF, cinéma, premières émissions télévisées, presse et organisations de façade) et le culte de la personnalité atteignent des degrés d'efficacité inégalés qui permettent de subjuguer les masses (la foule). L'appartenance à des orgaisations de façade ou au parti (moins systématique, car l'adhésion peut être réservée à "une élite") permet d'afficher un unanimisme qui empêche tout libre arbitre et forme un écran tendu devant la réalité objective. |
DEVOIR SURVEILLÉ n°2 DS 2HG le Mercredi 13 janvier Durée : deux heures TG4 de 8 H 15 à 10 H 05 le 13/10 - TG1 de 8 H 15 à 10 H 05 le 13/10 Cliquez sur la flèche pour avoir un aperçu des sujets RAPPEL
A
L'ATTENTION DES ÉLÈVES ABSENTS PHYSIQUEMENT, cas
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ou malades suffisamment alertes pour faire l'exercice :
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DEVOIR
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cours suivant Vendredi 15 Janvier [14 h - 14 h 55] TG4 ou Mercredi 20 Janvier [10 h 20- 11 h 15] TG1 2 – Le développement des régimes totalitaires à partir de 1929 carte page 50 reformulation : on constate, dans les années Trente, l'affirmation d'un désir de conquêtes territoriales (aboutissant parfois à une réalisation concrète) et un durcissement des pratiques visant à soumettre les populations mis en oeuvre par les totalitarismes (soviétique, national-socialiste) comme par le fascisme italien (des régimes mis en place dans les années Vingt dont la dérive terroriste s'accentue). Purges, déportations au "Goulag" et famines savamment organisées permettent à Staline de renforcer son emprise, le IIIème Reich s'en prend aux Juifs et ne se contente plus de faire la chasse à ses opposants politiques, Mussolini exile ses adversaires aux îles Lipari et introduit une dimension raciste et nettement antisémite dans sa politique, en imitation de son nouvel ami : Hitler, sans toutefois procéder à aucun massacre de masse systématique. A – Un expansionnisme plus ou moins revendiqué L'expansionnisme est considérée comme une caractérique commune au Fascisme et aux Totalitarismes stalinien et Hitlérien. C'est même un critère souvent retenu pour présenter des régimes autoritaires proches du Fascisme comme des dictatures plus "classiques" (ainsi du Franquisme, plus conservateur que réellement "révolutionnaire"). Du coup, la responsabilité des trois états totalitaires dans la marche a la guerre est très logiquement présumée. A tort ou à raison ? A1 Staline et "le Socialisme dans un seul pays" un renoncement apparent à la révolution mondiale et à l'expansion rapide du communisme A2 Mussolini et "le rêve impérial" italien un expansionnisme proclamé dont l'Italie n'a pas tout à fait les moyens militaires de le concrétiser, sauf en Afrique LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE POINT DE PASSAGE Manuel pages 68 et 69 A 3 "L'espace vital" des nationaux-socialistes allemands la conquête du "Lebensraum", un expansionnisme d'essence biologique 2 – Le développement des régimes totalitaires à partir de 1929 carte page 50 reformulation : on constate, dans les années Trente, l'affirmation d'un désir de conquêtes territoriales (aboutissant parfois à une réalisation concrète) et un durcissement des pratiques visant à soumettre les populations mis en oeuvre par les totalitarismes (soviétique, national-socialiste) comme par le fascisme italien (des régimes mis en place dans les années Vingt dont la dérive terroriste s'accentue). Purges, déportations au "Goulag" et famines savamment organisées permettent à Staline de renforcer son emprise, le IIIème Reich s'en prend aux Juifs et ne se contente plus de faire la chasse à ses opposants politiques, Mussolini exile ses adversaires aux îles Lipari et introduit une dimension raciste et nettement antisémite dans sa politique, en imitation de son nouvel ami : Hitler, sans toutefois procéder à aucun massacre de masse systématique. A – Un expansionnisme plus ou moins revendiqué L'expansionnisme est considérée comme une caractérique commune au Fascisme et aux Totalitarismes stalinien et Hitlérien. C'est même un critère souvent retenu pour présenter des régimes autoritaires proches du Fascisme comme des dictatures plus "classiques" (ainsi du Franquisme, plus conservateur que réellement "révolutionnaire"). Du coup, la responsabilité des trois états totalitaires dans la marche a la guerre est très logiquement présumée. A tort ou à raison ? A1 Staline et "le Socialisme dans un seul pays" un renoncement apparent à la révolution mondiale et à l'expansion rapide du communisme A2 Mussolini et "le rêve impérial" italien un expansionnisme proclamé dont l'Italie n'a pas tout à fait les moyens militaires de le concrétiser, sauf en Afrique LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE POINT DE PASSAGE Manuel pages 68 et 69 A 3 "L'espace vital" des nationaux-socialistes allemands la conquête du "Lebensraum", un expansionnisme d'essence biologique 2 – Le développement des régimes totalitaires à partir de 1929 carte page 50 reformulation : on constate, dans les années Trente, l'affirmation d'un désir de conquêtes territoriales (aboutissant parfois à une réalisation concrète) et un durcissement des pratiques visant à soumettre les populations mis en oeuvre par les totalitarismes (soviétique, national-socialiste) comme par le fascisme italien (des régimes mis en place dans les années Vingt dont la dérive terroriste s'accentue). Purges, déportations au "Goulag" et famines savamment organisées permettent à Staline de renforcer son emprise, le IIIème Reich s'en prend aux Juifs et ne se contente plus de faire la chasse à ses opposants politiques, Mussolini exile ses adversaires aux îles Lipari et introduit une dimension raciste et nettement antisémite dans sa politique, en imitation de son nouvel ami : Hitler, sans toutefois procéder à aucun massacre de masse systématique. A – Un expansionnisme plus ou moins revendiqué L'expansionnisme est considérée comme une caractérique commune au Fascisme et aux Totalitarismes stalinien et Hitlérien. C'est même un critère souvent retenu pour présenter des régimes autoritaires proches du Fascisme comme des dictatures plus "classiques" (ainsi du Franquisme, plus conservateur que réellement "révolutionnaire"). Du coup, la responsabilité des trois états totalitaires dans la marche a la guerre est très logiquement présumée. A tort ou à raison ? A1 Staline et "le Socialisme dans un seul pays" un renoncement apparent à la révolution mondiale et à l'expansion rapide du communisme A2 Mussolini et "le rêve impérial" italien un expansionnisme proclamé dont l'Italie n'a pas tout à fait les moyens militaires de le concrétiser, sauf en Afrique LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE POINT DE PASSAGE Manuel pages 68 et 69 A 3 "L'espace vital" des nationaux-socialistes allemands la conquête du "Lebensraum", un expansionnisme d'essence biologique 2 – Le développement des régimes totalitaires à partir de 1929 carte page 50 reformulation : on constate, dans les années Trente, l'affirmation d'un désir de conquêtes territoriales (aboutissant parfois à une réalisation concrète) et un durcissement des pratiques visant à soumettre les populations mis en oeuvre par les totalitarismes (soviétique, national-socialiste) comme par le fascisme italien (des régimes mis en place dans les années Vingt dont la dérive terroriste s'accentue). Purges, déportations au "Goulag" et famines savamment organisées permettent à Staline de renforcer son emprise, le IIIème Reich s'en prend aux Juifs et ne se contente plus de faire la chasse à ses opposants politiques, Mussolini exile ses adversaires aux îles Lipari et introduit une dimension raciste et nettement antisémite dans sa politique, en imitation de son nouvel ami : Hitler, sans toutefois procéder à aucun massacre de masse systématique. A – Un expansionnisme plus ou moins revendiqué L'expansionnisme est considérée comme une caractérique commune au Fascisme et aux Totalitarismes stalinien et Hitlérien. C'est même un critère souvent retenu pour présenter des régimes autoritaires proches du Fascisme comme des dictatures plus "classiques" (ainsi du Franquisme, plus conservateur que réellement "révolutionnaire"). Du coup, la responsabilité des trois états totalitaires dans la marche a la guerre est très logiquement présumée. A tort ou à raison ? A1 Staline et "le Socialisme dans un seul pays" un renoncement apparent à la révolution mondiale et à l'expansion rapide du communisme A2 Mussolini et "le rêve impérial" italien un expansionnisme proclamé dont l'Italie n'a pas tout à fait les moyens militaires de le concrétiser, sauf en Afrique LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE POINT DE PASSAGE Manuel pages 68 et 69 A 3 "L'espace vital" des nationaux-socialistes allemands la conquête du "Lebensraum", un expansionnisme d'essence biologique |
cours suivant Vendredi 15 Janvier [14 h 55 - 15 h 50] TG4 ou Mercredi 20 Janvier [11 h 15 - 12 h 10] TG1 B – Une intensification du contrôle de la population Voir le livre et les caractéristiques des régimes totalitaires rappelées dans la première partie de cette leçon voire à la fin du chapitre précédent LA GRANDE TERREUR EN RUSSIE, LA NUIT DE CRISTAL POINTS DE PASSAGE Manuel pages 56 et 57 et pages 60 et 61 C– Un rôle essentiel dans le déclenchement et le déroulement de la seconde guerre mondiale (l'exemple de la Pologne) FILM : LES CHEMINS DE LA GUERRE, de la Pologne à Nuremberg extrait : les six première minutes Des arguments soulignant la responsabilité allemande dans le déclenchement du conflit, mais un générique suggérant d'autres pistes et évoquant l'action des alliés du IIIème Reich comme d'autres facteurs. Et, notamment, une évocation de la marche à la guerre depuis 1931 (invasion de la Mandchourie et renversemetn de la monarchie espagnole) et 1935 (agression contre l'Éthiopie). juin 34 : Nuit des Longs couteaux : élimination des chefs des SA et de cetains opposants, massacrés janvier 33 : Hitler est nommé chancelier, le parti communiste est interdit le mois suivant mars 33 : Hitler obtient les pleins pouvoirs (seul le PSD s'y oppose) mars 35 : rétablissement du service militaire en violation du Traité de Versailles |
cours suivant Vendredi 22 Janvier [14 h - 14 h 55] TG4 TD n° 3: La seconde guerre mondiale et la Shoah en Pologne FILM : LES CHEMINS DE LA GUERRE, de la Pologne à Nuremberg - Une agression sans déclaration de guerre (contre "des sous hommes") - Une résistance pourtant héroïque des Polonais, malgré des moyens insuffisants - Le succès trompeur de la Blitzkrieg - La passivité des alliés de la Pologne (France et Grande-Bretagne) - L'écrasement des civils et la traque des Juifs - Les débuts de la guerre raciale (à Zamosc par exemple) - La complicité initiale des Soviétiques - L'incompréhension de l'opinion durant la "drôle de guerre" à l'Ouest - La France et son armée mises à genoux en six semaines - la Bataille d'Angleterre : l'impuissance de la Lutwaffe face aux Spitfires et aux radars - L'appui donné par la flotte des États-Unis au ravitaillement de l'Angleterre - Trois millions de soldats envahissent l'URSS (le 22 juin 1941) pour abattre le bolchévisme et conquérir "l'espace vital" : l'offensive est réussie mais s'enraye à la fin de l'été - Roosevelt et Churchill définissent des buts de guerre commun et soutiennent les Soviétiques, défiant le Japon, que le IIIème Reich espérait inciter à attaquer l'Amérique - Peu désireux d'affronter l'URSS et de conquérir la Sibérie, les Japonais préfèrent envahir toute l'Asie orientale et méridionale et tentent de détruire la flotte des États-Unis dans le Pacifique (7 décembre 41 : Pearl Harbor) - Hitler déclare aussitôt la guerre à l'Amérique. La guerre est, dès lors, devenue mondiale ; elle fera 55 millions de victimes ! - des questions : Pourquoi Hitler, qui se lance à l'assaut de la Pologne en tablant sur l'attentisme des franco-britanniques, prend-il le risque d'être attaqué sur le Rhin en septembre 1939 ? Pourquoi l'armée française, après s'être avancée sans coup férir en Sarre à partir du 7 septembre 1939, arrête-t-elle son offensive au bout de dix jours ? Pourquoi Pétain, devenu chef du gouvernement en juin 1940, ordonne-t-il aux soldats français de se rendre avant même la signature de l'armistice ? Pour quelles raisons Hitler laisse-t-il l'armée britannique rembarquer presque intacte à Dunkerque ? Comment expliquer que la quasi totalité des 100 000 Français emmenés en Angleterre à l'occasion de cette opération aient presque tous décidé de rentrer en France et de cesser la guerre au lieu de rejoindre le général de Gaulle et "la France Libre" ? Comment expliquer l'attaque du Reich contre l'URSS avant même que le conflit avec le Royaume-Uni soit terminé - ceci alors que l'Allemagne n'a pas les moyens de se battre sur deux fronts ? Pourquoi l'URSS et le Japon ne sont-ils pas entrés en guerre l'un contre l'autre avant l'été 1945 ? |
Vendredi 22 janvier [14 h 55 - 15 h 50] TG4 AIDE PERSONNALISÉE : INFORMATION SUR L'ORIENTATION inscription sur Parcoursup ; voir dans le cahier de textes d'EMC |
INFORMATION ORIENTATION EN
TEMPS RÉEL 25 JANVIER renseignements sur la démarche PARCOURSUP et accès aux données du blog etxealaia en cliquant ici : lien vers le cahier de textes d'EMC Note explicative et dossier de bourse DPGE : lycéen(ne)s du Pays Basques intégrant une grande école * LIENS UTILES : JOURNÉE PORTES OUVERTES du lycée Maritime de Ciboure programmée le 13 mars / et : Informations sur le BTSA Aquaculture proposé dans cet établissement |
cours suivant Mercredi 27 Janvier [10 h 20 - 12 h 10] TG1 ou Vendredi 29 janvier [14 h - 15 h 50] TG4 pas de cours en TG1 le 3/2, en TG4 le 3/2 ni le 5/2 : Baccalauréat Blanc A –
Les "victoires" de l'Axe 1936 - 1941
- A1 Un conflit précurseur et la première victoire d'envergure de l'Axe : La Guerre d'Espagne (juillet 1936 - avril 1939) voit l'Allemagne Hitlérienne et l'Italie fasciste s'engager ensemble aux côtés des "Nationalistes" de Franco (l'armée putschiste - la "caste militaire" suivant Picasso - et une coalition hostile au front populaire formée de conservateurs catholiques, de monarchistes traditionalistes et des fascistes de "La Phalange"). Staline, de son côté, soutient et arme la République (ou plus exactement la fraction communiste des troupes républicaines). Face à cette guerre civile, Français et Anglais s'accrochent seuls à la fiction de la "non intervention". Mais le principe de non ingérence accepté officiellement par toutes les puissances est violé, dans les faits, par Allemands et Italiens, qui trouvent en Espagne l'occasion d'essayer leurs matériels et leurs tactiques, comme celle de vérifier la faiblesse des démocraties. Le bombardement de Guernica le 26 avril 1937 reste le symbole de cette offensive totalitaire menée par l'Allemagne (44 avions de la Légion condor) et l'Italie (13 appareils). Elle est conforme à la stratégie de terreur voulue par les ennemis de la République espagnole, qui sera reproduite plus tard, durant la seconde guerre mondiale, et ne suscite qu'une réprobation morale superficielle, malgré le talent de Picasso et la publicité faite à son oeuvre (exposée d'abord à Paris). Documentaire : "Eva Braun dans l'intimité d'Hitler" premier extrait 0 à 2.27 Le conflit correspond à un premier apogée pour Hitler, arrivé difficilement au pouvoir en 1933, et qui multiplie les coups d'éclat (remilitarisation de la Rhénanie) tout en renforçant à l'occasion du conflit espagnol sa récente alliance avec Mussolini ("axe" Rome-Berlin proclamé en 1936, qui donnera son nom à l'alliance tripartite avec le Japon, conclue dès 1940, renforcée ultérieurement par le ralliement d'autres puissances autoritaires). second extrait 2.27 à 21.42 - A2 La victoire d'Hitler sur l'Allemagne : une personnalité dominatrice entourée d'une cour obséquieuse. Le Führer est adulé par Eva Braun, qui ne cesse de le filmer pour "la postérité". Son cercle d'amis (un journaliste qu'il a connu sur le front, son médecin personnel, son photographe attitré et le fameux Martin Borman, sorte de secrétaire gérant les finances du chef) est fasciné par Hitler. L'ascension de ce dernier doit en partie à son habileté à séduire les Allemandes en laissant croire à son éternel célibat : Winnifred Wagner, qui partage son antisémitisme forcené, lui permet d'être introduit dans les cercles d'affaires, et d'y trouver des soutiens financiers, Leni Riefensthal orchestre à son profit une propagande cinématographique d'ampleur mondiale. La diffusion de son livre en forme de profession de foi, "Mein Kampf", rédigé entre 1924 et 1925, lui procure une grande notoriété et le statut social d'écrivain (sic). Il est rempli de haine contre la France, décrite comme une ennemie irréconciliable, contre les Slaves et les Bolchéviques, des inférieurs, et explicite le programme national-socialiste : conquérir l'espace vital et détruire les Juifs. L'ouvrage fait sa fortune (immense) dès lors qu'il est acheté à des millons d'exemplaires par les autorités du IIIème Reich quand Hitler est nommé chancelier (on l'offre aux citoyens à la moindre occasion) ce qui permet au chef nazi d'acheter son chalet bavarois, le Berghof, en juin 1933. Hitler exige de ses proches une soumission totale et, si possible, une perfection raciale qui devient son obsession. Loin de croire en "la banalité du mal" (thèse défendue par Hannah Arendt, envoyée couvrir le procès du nazi Eichman en 1963 et constatant l'insignifiance du personnage) beaucoup d'historiens contemporains traquent les indices pouvant attester du présumé sadisme démoniaque d'Hitler, y compris dans sa vie privée et intime. troisième extrait 21.42 à 37.18 - A2 Le complot de Hitler contre la paix : un dirigeant mégalomane, qui se croit invincible. Le Führer réussit "l'Anschluss" (réunion de l'Autriche au Reich, réalisée sans difficulté en mars 1938 grâce à l'accord préalable de l'Italie qui l'avait empêchée en 1934). L'aveuglement des Britanniques (doctrine de l'apeasement) et la faiblesse de la France lui permettent de démanteler la Tchécoslovaquie (conférence de Munich en septembre). Il se fait construire un donjon (le "nid d'aigle") et projette d'imposer un art et une esthétique aryens, parlant fréquemment sculpture et architecture avec certains amis proches (Arno Breker et Albert Speer, qu'il souhaite associer dans la future recontruction de Berlin : qui serait rebaptisée Germania). Il donne l'occasion à des parvenus, comme Goebbels (en charge de la propagande et dont l'épouse joue le rôle de "première dame" auprès du chancelier ) et Göring (nommé maréchal et chef de l'aviation) d'accaparer les honneurs. Il déclenche enfin, avec les SS Himmler et Heydrich, sa guerre contre les Juifs ("Nuit de Cristal" en novembre 1938, et première vague de déportations vers Dachau et Buchenwald) puis contre les Polonais, trahis de facto par l'URSS de Staline (pacte germano-soviétique de non agression Molotov-Ribbentrop, qui stupéfie l'opinion et prive la France d'un allié "de revers" indispensable pour tenir l'Allemagne en respect). quatrième extrait 37.18 à 48.28 - A3 Les succès de la "Guerre Éclair" : la "preuve" du génie militaire du Füher ? La Pologne est écrasée sans tentative sérieuse de la part des franco-britanniques pour la secourir et le front occidental subit une longue période d'inactivité (épisode de la "drôle de guerre" vue en Allemagne comme "une guerre assise" mais dépeinte naïvement à l'Ouest comme une victoire sans effusion de sang, la "Marne blanche"). Le 10 mai 1940, il impose à l'état-major du Reich, timoré, une grand offensive à l'Ouest. L'armée française, trop statique, mal commandée, est détruite en six semaines. Le gouvernement Pétain décide de plus de demander l'armistice en invitant les soldats à cesser de combattre avant même sa signature : le traité de Versailles est effacé par l'humiliation sans précédent infligée en 1940 au vainqueur de 1918. Ce moment de gloire rallie définitivement au régime le public allemand et renforce le prestige personnel du Führer vis à vis des élites traditionnelles. Pourtant, si l'opinion allemande croit que "l'oeuvre est accomplie" et qu'une période pacifique va s'ouvrir, le plan hitlérien (que personne ne prend au sérieux tant il est monstrueux) n'est pas encore réalisé ! JUIN 1940 : CONTINUER OU ARRÊTER LA GUERRE ? POINT DE PASSAGE Manuel pages 86 et 87 cinquième extrait 48.28 à 50.18 Devenu le chef incontesté des forces armées, bien qu'il se couche à l'aube et ne soit pas un stratège hors pair, Hitler médite une agression contre l'URSS malgré la résistance inattendue (de son point de vue) de l'Angleterre (les raids aériens sur Londres, que les Britanniques appellent "the blitz" sont en effet impuissants à réduire le potentiel défensif du Royaume-Uni -son aviation et ses radars, sans parler de sa marine- et à annihiler son moral). Le Führer ne parvient pas à faire plier ni le "vieil ivrogne" (Winston Churchill, qu'il feint de mérpiser) ni la population que le premier ministre de sa majesté parvient à galvaniser. Il se résigne à intensifier la lutte sous-marine pour contraindre à la réddition les Britanniques, de plus en plus omnubilés par les contraintes du shipping et les pertes immenses subies par leurs marine marchande, et renonce à un débarquement, qui semblait pourtant imminent. sixième extrait 50.18 à 57.00 LE FRONT DE L'EST POINT DE PASSAGE Manuel pages 96 et 97 L'Allemagne jette ses divisions blindées sur l'URSS (son alliée théorique mais son ennemie idéologique et biologique) sans aucun préavis officiel. C'est l'opération "Barbarossa", lancée en juin 1941 (après qu'elle ait été retardée par les opérations dans les Balkans, en Grèce et en Méditerranée, improvisées pour secourir les Italiens face aux Britanniques) qui prend Staline par surprise et permet aux forces du Reich de se trouver à la veille de l'hiver devant Moscou et Saint-Petersbourg mais aussi aux portes du Caucase (il fallait se saisir du blé et du pétrole ukrainiens). En fait : l'offensive n'a que l'apparence du succès. Enrayée par les boues de la fin de l'automne et les contre-attaques soviétiques, bien plus que par l'hiver, elle ne pouvait sans doute pas réussir contre une armée rouge pléthorique et sur des ditances aussi infinies, l'agresseur ayant de surcroît divisé ses forces au lieu de les concentrer. L'Angleterre, toujours en guerre, a désormais un allié en Europe, qu'elle va se hâter d'aider en expédiant (via Mourmansk) des chars et des armes en URSS. L'attaque japonaise sur Pearl Harbor achève de changer radicalement le cours du conflit (en décembre 1941) en forçant l'intervention états-unienne, depuis longtemps espérée. cours suivant mars 36 : remilitarisation de la Rhénanie juillet 36 : intervention dans la guerre d'Espagne aux côtés des Italiens octobre 36 : formalisation de l'alliance avec Mussolini (Axe Rome-Berlin) 1938 : réalisation de l'Anschluss (mars) et conférence de Münich (septembre) permettant le démembrement de la Tchécoslovaquie "Nuit de Cristal" en novembre : accentuation des persécutions antisémites septembre 39 : invasion de la Pologne et déclaration de guerre des Britanniques et des Français à l'Allemagne mai-juin 40 : bataille de France septembre 40 : pacte tripartite (Allemagne, Italie et Japon) juin 41 : invasion de l'URSS 7 décembre 41: attaque de Pearl Harbor, à la suite de laquelle le IIIème Reich déclare la guerre aux États-Unis Vacances d'Hiver du 5 au 22 Février |
INFORMATION
ORIENTATION EN
TEMPS RÉEL 29 JANVIER
L’université de Bordeaux : Journées Portes Ouvertes virtuelles L’université de Bordeaux tient à vous informer que le programme de ses Journées Portes Ouvertes virtuelles est enfin en ligne ! Vous trouverez en pièce jointe une vue d’ensemble de notre offre qui continue d’évoluer à ce jour. Plus de 100 créneaux d’échanges Zoom seront ouverts entre le vendredi 29 et le samedi 30 janvier de 9h à 17h. RDV sur le site https://jechoisis.u-bordeaux.fr/ pour les découvrir et accéder aux liens de connexion. De même, nous encourageons vivement vos élèves à explorer notre site en amont des rencontres. Ce dernier regorge d'informations très précises sur nos formations (descriptif, programme, vidéos de présentation...). Tout a été conçu pour les préparer aux échanges et les aider au mieux dans leur choix d'orientation. E-Portes Ouvertes des CPGE du Lycée Louis Barthou (Pau, 64) : Pour permettre à chacun de s'organiser au mieux suite à l'instauration du couvre-feu de 18h, nous avons décidé de prolonger nos E-Portes Ouvertes des CPGE jusqu'à 19h. Les nouveaux horaires sont donc de 14h à 19h, toujours mercredi prochain, le 3 février. Le lien pour accéder à l'ensemble du dispositif: https://www.lyceelouisbarthou.fr/informations/c/0/i/53285954/e-portes-ouvertes-des-cpge-le-mercredi-3-fevrier-2021-apres-midi Enfin, notre support "responsive" a été conçu pour s'adapter à toutes les résolutions d'écran et peut donc être consulté autant sur ordinateur, que sur tablette ou smartphone. Aucune installation préalable n'est nécessaire. Association EUSKAL STAPS : Après la présentation de la filière STAPS, l'association Euskal STAPS reste disponible. compte euskalstaps sur instagram Les analyses de parcousup 2020 sont en ligne : Vous souhaitez connaitre le profil des élèves qui ont obtenu une filière, le rang du dernier admis, etc. https://data.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pages/parcoursupdata/?disjunctive.fili Étudier en Espagne Le réseau Euroguidance a réalisé une visioconférence sur la thématique "Etudier en Espagne", le jeudi 21 janvier, présentée par M. Obispo, représentant du service éducation à l'ambassade d'Espagne. Elle est disponible en vidéo La visioconférence du jeudi 4 février portera sur la mobilité internationale des jeunes en situation de handicap ou ayant des problèmes de santé. |
cours suivant Mercredi 24 février [10 h 20 - 12 h 10] TG1 ou Vendredi 26 février [14 h - 15 h 50] TG4 B
- L'année 1942 : un "retournement de la
marée" salutaire mais mais tardif
et qui
n'allège pas
immédiatement les souffrances subies par les populations
occupées (aggravant même la situation des Juifs,
victimes
d'un massacre sans
précédent).
B1 Coup d'arrêt dans le Pacifique et enclenchement de la "stratégie du saut de mouton" : Midway La "sphère de co-prospérité panasiatique" dominée par le Japon est, en 1942 un véritable empire peuplé de 700 millions d'habitants : les buts de guerre du pays semblent atteints. Mais deux succès inespérés permettent aux États-Unis de gagner les batailles navales de la mer de Corail puis de l'archipel Midway (en mai-juin 1942). En infériorité numérique après Pearl Harbor, la Navy dispose en effet de quelques moyens secrets "pour aider la chance" et stoppe l'expansion nippone. Les Américains, victorieux à Guadalcanal peuvent appliquer à partir de la fin 1943 le "plan tenaille" de reconquête de l'Asie orientale. B2 Premiers succès britanniques et échec définitif de la Blitzkrieg en Russie : El Alamein et Stalingrad - La bataille du désert permet à Churchill de faire enfin sonner "toutes les cloches du royaume" A l'été 1941, en même temps qu'est déclenchée l'Opération Barabarossa les Allemands, après avoir mis la main sur les Balkans, envoient un corps expéditionnaire en Afrique en soutien de leurs alliés italiens. Lourdement armée et mobile, l'Afrikakorps de Rommel accule bientôt les Britanniques à retraiter vers Tobrouk, en Libye orientale, mais ne peut prendre la ville malgré un siège de 240 jours (qui s'achève en novembre). L'année suivante, l'offensive de Rommel est d'abord contrariée par les combats de retardement mené autour de Bir Hakeim par les Français Libres, dont c'est le premier engagement (mai-juin 1942). Dotée de chars états-uniens performants et en net surnombte, profitant des raids aériens menés en soutien depuis Malte,la force britannique commandée par Montgomery reprend l'initiative et remporte enfin une victoire décisive en novembre 1942. - Les erreurs de Hitler et Goering et le sacrifice inutile de la VIème armée allemande Après l'hiver 1941 et l'échec de ses entreprises contre Moscou (victoire défensive de l'Armée Rouge en décembre 1941) et Saint-Petersbourg (Leningrad, assiégée de janvier 1941 à 1944), le Führer médite une nouvelle opération pour prendre en tenaille le Moyen Orient. Le "Plan Bleu" est une surprise stratégique pour les Soviétiques, qui voient la Wehrmacht occuper Stalingrad (à 90 %) en juillet 1942. La reddition de Paulus (nommé Maréchal la veille par Hitler) le 31 janvier 1943 est peut-être le tournant de la guerre. extrait de la série "les grandes batailles" extrait : les seize premières minutes (et le Tic-Tac entre 1:02:43 et 1:05:16 ) B3 La guerre prolongée : collaboration, résistances, exactions ("Solution finale") Collaboration. Des régimes fantoches administrent les états "satellites de l'Axe" (tels que.. la France, où le Maréchal Pétain a obtenu les pleins pouvoirs en 1940 et recommandé "la collaboration" au lendemain d'avoir sollicité puis signé l'armistice). Les historiens modernes distinguent souvent entre les collaborateurs opportunistes et les collaborationnistes, sympathisants du national-socialisme mais les premiers ne sont pas réputés innocents des crimes terribles qu'ils ont pu couvrir (parmi les collaborationnistes : miliciens, volontaires de LVF ou waffen SS Français de la Légion Charlemagne soumis à un endoctrinement efficace, qui mêle le biologisme racisant à une sorte de culte de la Nature aux relents de paganisme). FILM : DE L'AUTRE CÔTÉ extrait entre 32:56 et 43:34 des "lois naturelles" implacables : un prétexte pour faire accepter le racisme un déisme qui vire au culte de la Nature : un moyen de justifier l'amoralité évidente du nazisme en s'affranchissant des règles du christianisme |
cours suivant Présentation des sujets d'exposé proposés au dernier trimestre et indications sur la correction du devoir DS3 Mercredi 10 mars [10 h 20 - 12 h 10] TG1 ou Vendredi 12 mars [14 h - 15 h 50] TG4 Un "ordre nouveau" malgré tout maintenu en Europe Résistances. La Résistance armée peine à s'organiser efficacement avant 1942 (en France, les maquis ne prennent de la consistance qu' avec l'instauration du STO). D'une manière générale, après Stalingrad, la perspective d'une défaite inéluctable de l'Allemagne émerge et stimule les oppositions mais les antagonismes idéologiques se renforcent et l'unité politique des résistances est souvent faible (les communistes polonais du Comité de Lublin se méfient par exemple du gouvernement de Londres). Le général de Gaulle s'efforce de réaliser l'unité du pays autour de "la France Libre", grâce à Jean Moulin. Il bénéficie de la sympathie de l'opinion publique états-unienne (mais pas du soutien inconditionnel du Président Roossevelt). FILM : CASABLANCA (Oscar du meilleur film en 1943) extrait : la Marseillaise Un exemple de résistance cinématographique, le héros (Bogart) choisissant la vertu plutôt que l'amour (Bergman). Le cinéma français est à l'époque majoritairement complaisant (films co-produits par la Continentale, voyages à Berlin, etc.). Ce film américain montre la sympathie du peuple des États-Unis pour la France (alors que le gouvernement de Washington - l'administration Roosevelt - lui marque à l'époque très peu de considération, même pour de Gaulle) mais également que la Résistance française est souvent le fait de réprouvés (des immigrés, cf. "l'affiche rouge") et que le courage viril est parfois incarné en tant de guerre par des Femmes, tandis que les autorités et les élites se soumettent et que les hommes en uniforme, eux-mêmes, ne se rebellent pas contre l'occupant (les soldats Français ont combattu les États-Uniens qui débarquaient au Maroc en novembre 1942 mais laissé les Allemands entrer en Tunisie sans coup férir). Exactions. La guerre prend les civils pour cible (bombardements aériens, réquisitions de travailleurs) d'une manière délibérée et massive. La répression des mouvements de résistance est très forte, assurée en Europe par la police allemande, l'armée du IIIème Reich ou des auxiliaires locaux dans les pays occupés. La terreur est sciemment employée face "aux sabotages" (massacres d'Oradour-sur-Glane et Ascq, en France) et les Nazis se montrent particulièrement féroces face aux quelques tentatives d'opposition intérieures (complot du 17 juillet, décapitation de Sophie Scholl en février 1943). Ils se montrent d'une terrible cruauté (pillage et camps d'extermination, notamment) dans les territoires de l'Est occupé. Les Japonais ne respectent pas la Convention de Genève et sont particuliérement fanatisés (massacres de Nankin, expérimentations sur l'Homme à Harbin, réquissition de 200 000 femmes de réconfort en Corée, viols et tortures des prisonniers de guerre). Le Génocide des Juifs est organisé de manière systématique à partir de la conférence de Wannsee en janvier1942 ("Solution finale") et prend des formes variables : Shoah par balles sur le front de l'Est, mise en oeuvre dès le début de l'invasion de l'URSS, ghettos atroces concentrant les populations (Varsovie) avant la déportation dans les camps, extermination systématique dans des camps dédiés (comme celui d'Auschwitz, où chambres à gaz et crématoires sont notamment mis en oeuvre). Les satellites de l'Axe ne s'opposent guère au processus (la Roumanie refuse de transférer ses Juifs car le régime d'Antonescu prétend les exterminer lui-même !) se contentant parfois, comme le régime de Pétain, de différer l'abandon de leurs nationaux pour livrer en priorité les Juifs étrangers (des "déchets" selon le mot de Pierre Laval) mais, dans le cas de la France, déportant aussi les enfants pour ne pas s'en trouver encombrée. L'utilisation comme main d'oeuvre forcée, préconisée auprès de la SS par Speer de préférence à l'assassinat de masse (mais vainement), est une extermination différée compte tenu des conditions de détention et de travail. Les Tziganes (Roms) sont parallèlement soumis à un massacre de grande ampleur sans que ce crime méconnu atteigne le même degré de planification et d'étendue. Commentaires sur la postérité de ces événements et leur interprétation ultérieure. La question de la Mémoire et l'histoire des querelles mémorielles fera l'objet d'une étude dans les chapitres suivants en ce qui concernera la France (notamment : la remise en cause plus ou moins radicale du "résistantialisme" au tournant des années 60 et 70, les polémiques concernant Vichy, etc.). |
Mercredi 3 mars [11 h 15 - 12 h 10] TG1 une heure ou Vendredi 5 mars [14 h - 15 h 50] TG4 deux heures DEVOIR SURVEILLÉ n°3 DS 3 une question problématisée sur le chapitre de Géographie en cours (TG1) ou deux questions (TG4) dont l'une portant sur la seconde guerre mondiale en TG1 : Un ou plusieurs des sujet suivants seront proposés (l'élève en choisira un seul) Les facteurs d'intégration (ou de marginalisation) dans l'espace mondialisé d'après la partie 2 de ce chapitre Mondialisation et hiérarchisation des espaces d'après la partie 3 Mondialisation, gouvernance globale et organisations régionales d'après la partie 4 (il est conseillé de prendre la trace écrite à l'aide des notes dans ce cahier) devoir en Salle Larramendy 1H en TG4 : Deux réponses argumentées à fournir (une en Histoire, une en Géographie) Chaque élève se verra proposé les deux sujets de Géographie suivants : - Mondialisation et hiérarchisation des espaces d'après la partie 3 - Mondialisation, gouvernance globale et organisations régionales d'après la partie 4 (il est conseillé de prendre la trace écrite à l'aide des notes dans ce cahier) et un de ces sujets d'Histoire (pas de choix !) - Les victoires du Totalitarisme hitlérien de 1933 à 1941 (fondation du IIIème Reich, remise en cause des équilibres européens, guerre en Europe et dans le monde) - L'année 1942 dans le monde : un tournant ? (Apogée de l'axe, coups d'arrêt et conséquences) - Le Totalitarisme des années 30 et le déclenchement de la seconde guerre mondiale (expansionnisme nazi, contrôle des populations, invasion de la Pologne) devoir en Salle 101 2H attention cours d'histoire en TG1 exceptionnellement le Mercredi 3 mars [10 h 20 - 11 h 15] |
cours suivant Présentation des sujets d'exposé proposés au dernier trimestre et indications sur la correction du devoir DS3 Mercredi 17 mars [10 h 20 - 12 h 10] TG1 ou Vendredi 19 mars [14 h - 15 h 50] TG4 et Mardi 23 mars [8 h 15 - 9 h 10] TG1 C - La libération par les forces des Nations Unies 1942 - 1945 et la difficile perpétuation de la Grande Alliance 1945-1947 1942 : retournement de la marée et transformation de l'alliance de fait entre Washington et Londres (loi prêt-bail) en un pacte à trois (avec aussi l'URSS, Staline devenant "oncle Joe" dans la propagande alliée). Nombreuses conférences, dont les principales sont, en 1945 : Yalta (en Crimée) puis Postdam (après la victoire, en Allemagne). Les Nations Unies : le nom de l'alliance (universelle) des pays luttant contre "le mal" (l'Axe). Après que Roosevelt ait convaincu Staline de créer l'ONU (un des enjeux de la conférence de Yalta) l'alliance du temps de guerre entre les "Big Three" devient une coalition de l'ensemble des peuples libres autour de valeurs démocratiques déjà énoncées en 1941 (Charte de l'Atlantique). Tous les gouvernements s'empressent de déclarer la guerre aux pays de l'Axe afin de pouvoir rejoindre l'organisation en 1945 (52 membres fondateurs et quatre grands puis cinq, la France se joignant finalement aux autres vainqueurs et disposant d'un siège permanent, donc d'un droit de véto, au conseil de sécurité). La libération : un lent processus ; par exemple en France : L'Afrique du Nord française n'est libérée qu'en 1942 (mais l'armée d'Afrique résiste aux anglo-saxons, alors qu'elle laisse les Allemands entrer en Tunisie ! ) la Corse en 1943, mais l'essentiel du territoire métropolitain en 1944 seulement (le gouvernement de Gaulle n'est reconnu par les États-Unis et l'ensemble des chancelleries qu'après la libération de Paris - où le 2ème DB de Leclerc a l'honneur d'entrer la première). Deux débarquements en 1944 : en Normandie, en Provence, alors que les Allemands atendent le choc dans le Pasd-de-Calais (succès de l'opération d'intoxication "Fortitude", efficacité des sabotages dans le ralentissement de la logistique allemande). La "poche de Colmar" n'est liquidée qu'en février 1945, par des troupes franco-américaines aimablement placées sous commandement français Le débarquement de Normandie vu par une émission de vulgarisation française 1945. Victoire en Europe ; arrêt des combats le 8 mai et double capitulation du IIIème Reich. D'abord à Reims, au QG d'Eisenhower, le 7 mai, puis à Berlin, le 9 mai, au PC des armées soviétiques (deux dates de célébration, aujourd'hui encore). La France est représentée à chaque fois (il y a donc officiellement quatre vainqueurs de l'Allemagne). Bombardements atomiques d'Hiroshima puis Nagasaki au début du mois d'août 1945 : Truman a cédé au lobby des scientifiques, qui veulent "tester" leurs deux armes (à l'uranium et au plutonium) et brandit devant l'opinion le prétexte d'avoir voulu abréger la guerre pour économiser des vies. En réalité, il sait que le Japon est sur le point de se rendre mais aussi que l'URSS va entrer dans la guerre en Asie (elle s'était engagée à le faire, trois mois après la fin du conflit en Europe) . La capitulation est reçue le 2 septembre sur le croiseur Missouri, par les États-Unis, l'URSS, la Chine et leurs alliés dans la guerre du Pacifique. Quatre nations, dont la France, sont donc reconnues comme victorieuses tout à la fois de l'Allemagne et du Japon. Hiroshima à la télévision française en 1965 Le bilan : 55 millions de morts dont 45 en Europe, des destructions considérables, des populations civiles prises pour cible, des crimes de guerre sans précédent et une réparation morale très incomplète (procès de Nuremberg, procès de Tokyo). 1946-1947 Impuissance des vainqueurs à s'entendre, ni sur le sort de l'Allemagne (où la bizone anglo-américaine est finalement fusionnée avec le secteur d'occupation français mais où les trois puissances occidentales refusent de quitter Berlin) ni sur le monopole atomique (échec du Plan Baruch de remise de la bombe à l'ONU, les Soviétiques exigeant de partager "les secrets"). A la différence de Roosevelt, pragmatique et distinguant bien le discours à tenir à ses concitoyens et les arrangements tacitement concédés aux partenaires, Truman interprète de plus les accords de Yalta et Postdam d'une manière littérale (et naïve) que l'URSS ne peut que récuser : des élections libres en Europe de l'Est conduirait en effet au pouvoir des adversaires résolus de ce pays (et de son idéologie). La rupture intervient en mars 1947 après deux ans d'hésitation de la part de Truman, soumis à l'influence contradictoire des faucons et des colombes pendant deux ans, mais qui annonce alors que les États-Unis aideront désormais tout régime confronté à une menace communiste (doctrine du containment ou endiguement). Staline avait déclaré publiquement, un mois plus tôt, que les deux systèmes (capitalisme et socialisme) étaient inconciliables. JUIN 1944 / AOÛT 1945 POINTS DE PASSAGE Manuel pages 102-103 et 104-105 D - La "déchirure" : rideau de fer et prémices d'une bipolarisation durable 1947-1949 Le rideau de fer est une sorte de "prophétie auto-réalisatrice" de la part de Winston Churchill, lequel anticipe le basculement des nations centrales et orientales de l'Europe libérée par l'Armée Rouge dans le Communisme et devine la coupure du monde en deux. Celle-ci découle assez logiquement du lancement du plan Marshall. La Guerre Froide fonde en effet un nouvel ordre bipartisan : deux "blocs" émergent et deux idéologies s'affrontent durablement. Cette déchirure se concrétise brutalement à partir de 1948-1949 et n'est réparée qu'en 1990, mais seulement en Europe (et sous-réserve d'une résurgence possible, en cas d'échec du projet d'Union continentale, du clivage entre le monde slave, souvent orthodoxe, et l'Europe de l'Ouest). Deux Chines et deux Corées continuent à s'affronter aujourd'hui, et à menacer la paix.
(Chapitre
II + 21)
38 heures |
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